Archives d’Auteur: nazare milheiro artist
Nouveau clip Vidéo du groupe -L’Ordre D’Heloïse-« La Croix » réalisé par Nazaré Milheiro
Nouveau clip vidéo : Iamtheshadow-Memories-feat Kriistal Ann
Vidéo réalisée par: Nazaré Milheiro
ContreChamp Arts Visuels
ContreChamp Art Visuels, est une association qui a pour objet la production et la diffusion des œuvres de ses membres : David Leporcq, Elisa Zen, Milane Bastet & Nazaré Milheiro.
Mais aussi le développement des partenariats artistiques et culturel, l’organisation de rencontres, de concerts, de débats autour de la notion de création à travers les pratiques artistiques et de ses différents médias. L »organisation d’expositions, de projections et de tout autre manifestation culturelle. L’aide à la recherche de subventions et/ou financements pour ses membres dans le cadre de projet culturel et artistique, de sensibiliser aux pratiques artistiques vers les publics scolaires et les maisons de quartier, de sensibiliser aux pratiques artistiques vers les publics empêchés (Institutions hospitalières, milieu pénitencier, …). ContreChamp Art Visuels porte à ce jour le web doc musicale:
NorthShadows
le Court Métrage: Les Sirènes ont les cheveux décolorés
Le projet vidéo » Fragilité » de Nazaré Milheiro
ContreChamp soutiens également le groupe de musique Factice Factory
NorthShadows
Entreprendre de faire un doc vidéo à destination du web, cela implique de l’énergie, de dégager du temps personnel, de ne pas compter, d’aimer rencontrer et surtout, d’être au plus proche de l’idée de départ. Impossible de faire un doc sur la scène « Post Punk » du Nord et du Nord-Pas-de-Calais sans s’intéresser de très prés à la scène et aux groupes belges. En aucun cas nous souhaitons faire une sorte de référencement ou une histoire de la musique Post Punk.
L’idée est venue ce soir de concert, en 2014, au El Diablo, à Lille, Guerre Froide présentait son dernier album « Avant Dernière Pensée », puis cette idée s’est renforcée en allant rendre visite aux animateurs de l’émission Sampler & Sans Reproches » 25 ans d’existence déjà, sans compter la déferlante web qui permet à toute cette scène locale d’être diffusée, partagée et perpétrer un courant musical.
Le Post Punk c’est une bête protéiforme, beaucoup ont écrit des ouvrages, spécialisés sur le sujet et il en découle qu’ au fil du temps, de l’imagination, de l’intuition des artistes cette post vague est devenue de plus en plus spécialisés, scindée, classée par genre et courants, qui se sont regroupés dans différents canaux tels que : la Cold Wave, l’ EBM, la SynthPop, Industrial, cyberpunk, gothique, Métal indus, Batcave, Darkwave.
Pour l’origine de ce Monstre, On vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, ni nous d’ailleurs, ont était encore,je ne sais où. Non c’est pas Marlyne Manson qui en est à l’origine, Vous et Nous on le sait, mais pas les autres… c’est pour eux aussi ce Doc
Des groupes emblématiques, étrangers ou hexagonaux, ont influencé, nourris ces courants, beaucoup de groupes que nous avons rencontré se revendiquent une paternité auprès de ces groupes underground de l’époque, alors que d’autres puisent leur inspiration dans d’autres continents musicaux.
Notre volonté est de faire connaître ces groupes, qui pour certains virent le jour au début des années 80 et prolongent leur existence, grâce à leur résistance face aux préjugés grossiers, propre à la France, Leur continuité ils la doivent à leur passion et surtout une intégrité sans faille, alimentée par la culture Underground. Des groupes plus récents, apportent un nouveau son, sans nostalgie du passé et marquent le territoire numérique d’une nouvelle empreinte. Le Public de la région quand à lui est presque Nomade pour soutenir un groupe, ils n’hésitent pas à se déplacer, certains sont devenus des amis. Mais la grande audience, ça se passe ailleurs, Italie, Portugal,, Espagne, Allemagne, Angleterre, Suède, Danemark, Brésil, Canada, Pérou.
En France ils sont les mal aimés des radios institutionnalisées, de la presse générique et du prêt à entendre et formaté, les podiums ou salle « régionales » acceptent plus facilement le punk, métal, ou la dite musique alternative. Quand aux petites scènes locales, les groupes,tentent l’aventure, mais les bars lillois ferment un à un. Une hécatombe bien inquiétante…
Quand un bar indépendant et soucieux de faire véhiculer le souffle de l’underground persiste et signe il doit de se plier à tout un protocole de bonne tenue, alors que de son côté la Belgique continue de nous donner allègrement de bonnes leçons de libertés d’Expression : Labels, magazine, disquaires, Bars, Émissions de radios, Festivals, soirées a profusion.
Les Groupes entretiennent à leurs propres frais, (un grand nombre d’ailleurs), l’autoproduction est un Graal, mais bien fragile, le « Do It Yourself » la prière de chaque matin. Pour les autres, les labels Étrangers se chargent plutôt bien d’eux. Quand aux labels français, seuls des forcenés qui ne lâchent rien montent au front. Petit aparté en mode Remember of past on se souviens du label Lillois Danceteria distribué dans le magasin » La boucherie Moderne », oui cela à quand même existé chez nous jusque dans les années 90.
L’audience locale existe de nos jours, elle est entretenue grâce aux Anciens qui persistent et signent avec : Des émissions de radios, des groupes qui collaborent avec de plus jeunes formations, un festival, l’ ESN, organisé par toute l’équipe de Sampler& sans Reproche ( sur Radio Galaxie), mais aussi grâce à une nouvelle relève, Synthologie, animé par Greg Warum ou Dark Discharge, organisateur de soirées et Festivals, qui n’hésitent pas s’exporter en Belgique, et « Minitel Noir » qui a permis aux aficionados du genre d’assister au Concert de KVB, Schonwald et Keluar etc.
NorthShadows, c’est David Leporcq et Nazaré Milheiro, deux passionnés de musique et d’images et comme nous aimons ces artistes qui osent encore s’aventurer, s’affirmer sur ces scènes nous la donnons la parole aux groupes de notre région (Arras, Liévin, le Touquet, lille etc) en priorité mais aussi aux acteurs majeurs hexagonaux, Si vous souhaitez intervenir, communiquer avec nous, nous soutenir à chacune de nos étapes, vous êtes les bienvenus, tout ceci n’est qu’une histoire de passion.
Bien entendu les publics que nous rencontrons au fil des différents concerts et manifestations, sont pour nous un fil Rouge , un conducteur essentiel dans l’élaboration de ce projet.
Tous les artistes interviewés n’apparaissent pas en photos, car d’autres interviews sont encore programmés…A suivre
NorthShadows
Effeuillage d’une rose…
Je lui ai dit qu’elle était belle, qu’elle enflammerait le cœur de n’importe quel homme
Elle ne m’a pas cru, alors je lui ai dit que seule la lumière la révélerait.
Elle pris une rose dans sa bouche…Photographie
Modèle Elisabeth
Réalisation du clip de Factice Factory
Le deuxième album de Factice Factory intitulé « Nada » composé de 10 titres est sorti en 2015, J’ai été invitée a réaliser le clip du titre « Disaray » Inspirée par les univers oniriques et surréalistes, il en résulte ces premières images du tournage.
Les sirènes ont les cheveux décolorés
« Les Sirènes ont les cheveux décolorés » est un court-métrage basé sur des faits réels remontant au 14 juin 1944 lorsque plusieurs Résistants du Bassin minier furent fusillés par les SS à Guise dans l’Aisne.
.Plus de 70 ans ont passé. Les jeunes Partisans, remplis d’idéaux, poursuivaient un rêve au sacrifice de leur vie. Aujourd’hui, face au désenchantement et aux perspectives d’avenir incertain de la jeunesse, il s’agit à travers ce film de montrer à nos jeunes contemporains qu’il faut parfois aller au-delà des choses établies, des acquis et oser réaliser ses rêves afin de, pourquoi pas, marqué l’Histoire à son tour.
« Les Sirènes… » a la particularité d’être un film sans dialogue, évoquant une une page oubliée de l’histoire de France et de la Résistance, le tout reposant sur la musique de Suffer K. »
Réalisé par David Leporcq et Nazare Milheiro
Le court-métrage « les sirènes ont les cheveux décolorés » est porté par l’association Contrechamp,
Phoésie
Une récente collaboration a vu le jour depuis un cycle lunaire . Deux artistes aux univers proches entrent en dialogue et lèvent le voile vers des contrées poétiques et oniriques. Au pays des mots et des images tous les voyages sont permis . L’auteur Guillaume Dufrénoy et la photographe Nazaré Milheiro composent quotidiennement au gré de leurs inspirations la carte d’une contrée mystérieuse où les nymphes et déesses païennes viennent hanter l’homme déconnecté de n humanité.
Présent torturé
Avenir trouble, incertain
Tel Hamlet, perdue
Au bord de la mare
Fantôme perdu, hagard
Beauté effrayée
Habillée d’un voile
Belle nymphe est nostalgique
Espère en demain
Le corps bandé comme
Un arc orienté vers
Un bel avenir
Tourmente du temps
L’avenir est incertain
Le regard perdu
Regard nostalgique, où vont tes pensées
Un doigt souligne ton sourire de Joconde
Tant de soucis qui, dans ton cœur abondent
Le temps qui passe ne devrait t’offenser
Drapée de sombre, auréolée de lumière
Regarde vers les cieux, belle madone
Dieux te jalousent, Déesses te pardonnent
Quand l’homme t’adresse ses prières
On dirait un arbre à la frêle stature
Elle est femme, divine mère nature
Enracinée dans l’eau et humant l’air
Ö elle est feu plutôt que chair !
La danse des ténèbres sur le corps des terrils
« Ce que je recherchais ailleurs je l’ai amené ici » En 2009, Nazaré Milheiro rencontre Juju Alishina, danseuse et chorégraphe japonaise de butô. Elle décide de la mettre en scène au cœur des terrils de Loos-en-Gohelle, devenus Patrimoine Mondiale de l’UNESCO depuis. Fascinée par la culture japonaise, elle a créé avec ces images un pont surréaliste entre deux cultures qui d’apparence n’ont rien à voir l’une avec l’autre.
Elle a amené dans le Pas-de-Calais ce qu’elle recherchait ailleurs. Dans ces terrils, symboles du travail des mineurs, l’artiste perçoit en effet le caractère sacré du Mont Fuji et le lien évident avec cette danse contemporaine du Japon faite pour communiquer avec la terre et les ténèbres. Dans un décor d’une noirceur infinie, la danseuse d’une blancheur immaculée évolue les bras tendus vers le ciel. Les images rassemblées dans la série « Elévation » font référence au tableau « Saturne dévorant un des ses fils » de Francisco Gde oya, comme pour montrer que la mine a, elle aussi, dévoré les hommes. En opposition à la noirceur longtemps associée à la culture minière, la poésie se dégageant de son travail transfigure un paysage emblématique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Elle questionne donc différemment l’héritage laissé par trois siècles d’exploitation minière. Note de l’artiste : «L’origine du projet « L’Elévation » prend racine dans ma vie personnelle. Comme beaucoup de personnes qui ne connaissent pas le Bassin minier, mon regard était rempli d’ignorance. Attirée depuis longtemps par la culture japonaise, c’est le mont Fuji que j’aurais voulu voir à l’horizon mais je crois, comme les surréalistes, qu’il n’y a pas de hasard mais que des rendez-vous ».